François Detry a repéré l’information dans « La Meuse – Verviers » et elle concerne un ancien habitant de notre village.
Après avoir quitté Rémersdael (où il habitait au lieu-dit « Billen »), Philippe Bruyère est devenu gardien de prison à Verviers.
Le matin du 6 octobre, 2009, Michaël Lecomte se rend à l’infirmerie pour exiger un traitement contre l’héroïne. Il est porteur d’un couteau dont il menace le médecin et l’infirmier, qui parviennent cependant à le calmer. Un rapport est fait, mais le directeur décide cependant de calmer les choses et de ne pas sanctionner Lecomte. C’est l’après midi, dans la chambre des visites, où il y avait 33 personnes dont des enfants, qu’il tente le coup. Il s’empare d’un gardien, en lui mettant une lame de rasoir sur la gorge. Auparavant, il s’était assuré de la complicité d’un autre détenu, Sébastien Lambert (26 ans) de Tervueren, pour assurer ses arrières avec une fourchette tordue qu’il lui avait passée.
Avec le gardien (Philippe Bruyère) en otage, dont du sang coulait de la gorge, ils se font ouvrir toutes les portes et se retrouvent dans la cour de la prison où juste à ce moment arrive une Mercedes, dont le conducteur sera expulsé par Lambert. Ce dernier fera une marche arrière menaçante vers les gardiens.
Pendant ce temps, Lecomte relâche un peu son attention, et le gardien tente de s’enfuir. Mais Lecomte lui fait un croc-en-jambe, et l’agent se fracasse le coude dans un escalier (voir ci-dessous). Le preneur d’otage est aussitôt maîtrisé par des policiers, tandis que Lambert, mis en joue par deux autres policiers, préfère abandonner.
Après trois heures de cachot, Lecomte est toujours aussi excité.
Lors de sa comparution devant le directeur, il veut lui donner un coup de boule et le menace de revenir avec une Kalachnikov! Lors de sa comparution en mars, Lecomte l’avait joué profil bas. Et avait même obtenu sa remise en liberté en attendant l’expertise de la victime, qui traînait en longueur. Mais c’est détenu pour de nouveaux faits qu’il est revenu entendre sa sentence: 4 ans fermes supplémentaires pour tous les deux.
En mars dernier débutait le procès devant le tribunal correctionnel de deux détenus de la prison de Verviers qui avaient tenté de s’évader en prenant un gardien en otage. Huit mois plus tard, la sentence est tombée: 4 ans de plus pour tous les deux.
