Avec quelques prétentions scientifiques, « Heem en Natuur Voeren » publie des extraits d’un soi-disant « VOERENS DIEKSJONNAER ». Rien de sérieux comme le « Diksjonnäär van et Jömelejer Plat » bien connu.
On y apprend que « Wazebèngder » serait un « graszodenbinder » (lieuse de gazon), mais que ce serait aussi le surnom des habitants de Rémersdael. Déjà entendu ça?
On sait que notre patois emprunte beaucoup de mots au français, mais que c’est comique lorsque ces mots se trouvent écrits phonétiquement, pour faire comme s’ils étaient des mots patois:
– piosj = une pioche
– sjabrang = chambranle
– kornisj = corniche
– krevere = crever
L’exemple cité pour le dernier mot est peu parlant: « Van de kou krevere » est traduit en néerlandais par « Sterven van de kou ». Je le traduirais en français par « Crever de froid », mais ma traduction en patois serait « Kapot goeë van de kou ».
Qu’est-ce que c’est tout ce charabia-là! Moi je dirais que les habitants de Rémersdael qui parlent la langue de Voltaire, sont des « REMERSDAELOIS » et les autres des « étrangers ».
Jos Buysen un nom bien de chez nous ça? Où a-t-il appris notre patois? En tout cas le livre liègeois qu’il cite est bien la preuve qu’en province de Liège notre patois était bien respecté, contrairement à…
Ceci étant, je pense qu’on dit bien
<du kèns krevere>, comme en Wallon on dit <crive-ti>, équivalent à <val kapot> comme le préférerait JLX…
Allez blague à part, pourquoi est-ce qu’on ne s’entend pas?
« Van de kou krevere » zou ik als middenlimburger (Roermond) begrijpen als « Van de kou krepere ».
Kreperen = met veel pijn doodgaan = onder zeer pijnlijke omstandigheden sterven = een uitdrukking voor lijdend sterven. Oftewel: doodgaan op een manier die je eigenlijk zelfs geen dier toewenst.
De Voerense Diesjonnaer verzamelt wäöëd en oetdrökkinge van Moelinge bies
Rimmesjtel (of Rimmelsder, wie ‘t vreuger gezaat waoëd).
Wazebènger zal waal
get va vreuger zieë, omdat ‘t al ieëder gepubliceerd waoëd in de serie
Architecture rurale de Wallonie, deel Pays de Herve,
door Université
catholique de Louvain (1970- ). Centre d’histoire de l’architecture et du
bâtiment. De vermelding sjteet op blz. 207. ‘t Book is online te bekieke op
http://books.google.nl/books?id=NGukxd8GEVIC&pg=PA41&lpg=PA41&dq=Pays+de+Herve,+Architecture+rurale+de+Wallonie+(Door+Universit%C3%A9+catholique+de+Louvain+1970-)&source=bl&ots=-7I1yK8FTV&sig=uKZUtY3LedPQ3BGzmoa3x2ocT_0&hl=nl&ei=eoSVTd-sO8-SOsOk3NYH&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CCEQ6AEwAQ#v=snippet&q=r%C3%A9meschtel&f=false
Ben oui, les flamands…même dans leur patois, emploient plein de mots dérivés du français.Tu sais aussi que le patois de Fouron le Comte est très différent du nôtre.Il y a des mots que nous ne comprendrions pas.Je me rappelle seulement
« é gen iere »= « é gene gaank=dans le corridor.Ce commentaire pour le plaisir.
WAZEBENGDER: jamais entendu mais bien BÖSCHÜLLE!Bye, bye